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Dissertation nature culture

Par Jorge Flor   •  9 Décembre 2018  •  Dissertation  •  3 822 Mots (16 Pages)  •  4 401 Vues

« La culture est-elle contre-nature ? »

INTRODUCTION

Nature et culture semblent dès l’abord antinomiques. En effet, la culture désigne tout ce qui procède du travail humain (les produits de la technique), et tous les dispositifs qui règlent les relations des hommes entre eux (la politique, le Droit, le langage…). La nature, au contraire, c’est ce qui se fait tout seul, qui est, selon Aristote, à l'origine de son propre mouvement, qui existe avant et sans l’intervention de l’homme, comme la plante qui semble pousser toute seule. Un immeuble, une œuvre d’art, un langage… il nous semble aller de soi de considérer de telles choses comme non naturelles. Elles ne précèdent pas l’homme mais supposent au contraire son existence. Mais faut-il considérer pour autant la culture comme contre-nature ? Les procédures nécessaires à la construction de l’immeuble ne sont-elles pas tributaires des lois physiques de la gravitation qui régissent l’univers entier, de l’inerte jusqu’au vivant ? Bref, l’homme n’est-il pas lui-même un vivant, produit de la nature ?

En effet, s’il est incontestable que l’homme est un être à part, isolé du reste de son environnement connu par les produits de son invention et par son intellect, cet écart suffit-il à considérer que lui, ainsi que ses productions, appartiennent à un monde radicalement différent ? Si l’intellect est universel, et que la culture dérive de ces facultés, comment expliquer la déroutante disparité que l’on observe entre les cultures ? Et n’est-ce pas toujours à partir d'une langue donnée et dans une interprétation donnée du monde que l'homme détermine ce qu'est pour lui la nature ? Autrement dit, la nature est-elle pensable en dehors de la culture ?  

On le voit, la distinction entre culture et nature déploie tout un champ de problèmes que nous nous proposons d’explorer en confrontant les théories de la philosophie classique aux récents résultats de l’anthropologie, de la neuroanatomie, de l’éthologie et de la physique quantique. Nous déploierons les thèses de la philosophie de la raison à travers l’opposition intellect/instinct en nous appuyant sur le mythe de Prométhée du Protagoras  de Platon. Puis nous examinerons les différents sens attribués  au mot « nature » et les différentes interprétations du monde que cette évolution signale dans la culture occidentale et dans les cultures non modernes. Enfin, nous tenterons de penser une continuité entre l’homme et la nature en prenant en compte le milieu de vie dans lequel toute culture s’enracine.

L’HOMME « MAITRE ET POSSESSEUR DE LA NATURE » ?

L’opposition de l’intelligence et de l’instinct

« Instinct et raison, marque de deux natures » écrit Pascal dans ses Pensées et il ajoute : «  Le bec du perroquet qu’il essuie, quoiqu’il soit net » indiquant par ces mots que si le perroquet avait assez d’esprit pour réfléchir, il est évident qu’il ne continuerait pas d’essuyer son bec alors qu’il est déjà propre. Pascal pointe par là la différence entre l’homme et l’animal, différence qu’on peut approfondir comme la distinction de l’intelligence et de l’instinct.

Si ces concepts sont contestables, ils ont néanmoins l’avantage de rendre intelligibles les conduites humaines et animales. L’intelligence désigne la faculté d’établir des rapports, de comprendre, de résoudre des problèmes, d’adapter des moyens à des fins. Partout où il y a intelligence, il y a difficulté à surmonter par des moyens exigeant l’intervention d’une faculté mentale  capable de concevoir une solution, de l’inventer, d’utiliser des détours pour parvenir à ses fins. L’intelligence s’oppose ainsi à l’automatisme, à l’habitude, à une manière de procéder à l’aveuglette, à l’instinct. Elle implique la mise en oeuvre d ‘opérations d’abstraction, d’imagination témoignant de l’activité d’un esprit.

La notion d’instinct désigne la manière d’agir des animaux ne procédant pas de la spontanéité d’un esprit, ne mettant pas en jeu des opérations proprement intellectuelles et inventives mais des gestes relativement stéréotypés, inconscients et automatiques. En ce sens l’instinct est un savoir-faire  spécifique, inné, immuable, aveugle, ordonné à la conservation de l’espèce ou de l’individu. Très rigide dans les espèces inférieures, l’instinct révèle une certaine plasticité dès qu’on s’élève dans l’échelle zoologique. Avec certaines espèces, par exemple les chimpanzés, on observe des conduites intelligentes mais il s’agit alors d’une intelligence concrète.  Son exercice est toujours ordonné à la   satisfaction des besoins, par exemple la construction des digues par le castor, des alvéoles de cire par les abeilles. Marx formule dans une analyse célèbre la distinction entre l’activité humaine   consciente et volontaire  et l’activité instinctive : « Une araignée accomplit des opérations qui ressemblent à celle du tisserand ; une abeille par la construction de ses cellules de cire confond plus d’un architecte. Mais ce qui distingue d’abord le plus mauvais architecte et l’abeille la plus habile, c’est que le premier a construit la cellule dans sa tête avant de la réaliser dans la cire ». Capital , 1867.

Le mythe de Prométhée dans Protagoras  de Platon.

La première partie du mythe de Prométhée révèle que l’homme est une espèce naturelle au même titre que les plantes et les animaux. Et pourtant l’espèce humaine se distingue des autres en ce qu’elle est victime de l’imprévoyance d’Epiméthée . Le répartiteur des dons la constitue négativement comme celle qui manque des attributs propres à assurer naturellement sa conservation. L’homme, dit le mythe, «est né nu, sans chaussures, sans couvertures, ni armes ». Il est un animal démuni, condamné à disparaître si l’on devait en rester là. De fait l’homme est dépourvu de l’équipement naturel permettant aux autres espèces de s’adapter à la nature. Il n’est pas doté d’un instinct ,  c’est-à-dire d’outils et de savoir-faire innés, caractéristique plaçant la condition animale sous le signe de la perfection et l’inscrivant dans la pure naturalité.

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Recueils des sujets de philo du bac

Sujets de philosophie

Avec l’entrée en vigueur d’un nouveau programme de philosophie (B.O spécial n°8 du 25/07/2019), il a semblé opportun de refondre les recueils classifiant les sujets donnés au baccalauréat ou prévus pour les sessions de remplacement depuis 1996. Ces recueils sont donc désormais adaptés au nouveau programme, et complétés avec les sujets allant de 2013 à 2023.

En comptant la session 2023 du baccalauréat :

le recueil des sujets de dissertation donnés au baccalauréat compte 2302 sujets ;

le recueil des sujets d'explication de texte donnés au baccalauréat compte 1145 textes.

  • Recueil des sujets de dissertation de l'épreuve de philosophie au baccalauréat de 1996 à 2023 2.45 Mo
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Sujets de philo : Culture

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Sujets de réflexions philosophiques : La culture

mis à jour le 14/12/2012

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Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de la culture.

mots clés : philosophie , culture , nature

La culture :

Textes philosophiques associés :, ressources associées :, information(s) pédagogique(s).

niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

public visé : non précisé, élève

contexte d'usage : non précisé

référence aux programmes : philosophie, culture, nature

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philosophie - Rectorat de l'Académie de Nantes

La culture : l'homme par essence, un animal pensant

Par Olivier

Rédigé le 30 January 2011

2 minutes de lecture

sujet dissertation philosophie nature et culture

  • 01. I/ Définition de la culture et son rapport avec la nature
  • 02. II/ Problématique

L’homme est un être de NATURE et de CULTURE

L’homme est un ANIMAL qui PENSE

La culture, partie intégrante de l’homme va donner lieu à des activités culturelles : Le travail, L’art et la Technique, la religion.

Nature ET culture : L’homme est un être paradoxal, toujours dans la duplicité avec deux éléments inconciliables.

Sophie

I/ Définition de la culture et son rapport avec la nature

Nature : Vient du latin Nasci , qui veut dire croitre. C’est dans quoi l’homme nait et grâce à quoi il grandit.

Culture : Vient du latin Colere , qui veut dire habiter, faire croitre, cultiver.

La culture est l’ensemble des processus par lesquels l’homme transforme la nature. C’est l’ensemble des techniques , institutions , et traditions d’un groupe humain.

La nature est tout ce qui existe, c’est-à-dire, tout ce qui entoure l’homme et qui n’est pas de son œuvre. C’est aussi ce qu’une chose ou un être est fondamentalement.

C’est l’essence ou la nature humaine dans le cas de l’être humain. ( Condition humaine )

Nature  : Innée, Universelle, Hérédité biologique, programme génétique, compétence.

Culture  : Acquis, Relatif, héritage culturel, Education, Performance.

II/ Problématique

Quel est le rapport entre nature et culture ?

  • L’homme transforme en permanence sa nature pour devenir un être de culture.
  • L’homme est un être historique : Il se transforme au cours de l’histoire.
  • La culture devient la véritable nature de l’homme.
  • Au terme de nature humaine Sartre oppose le terme de condition humaine, issu de la philosophie existentialiste. (Réflexion sur l’existence)

Il propose trois principes de l’existentialisme :

  • Dieu est mort : Toutes les formes de fatalisme ou de providentialisme empêchent d’être libre.
  • L’homme est condamne à être libre : La liberté est un fardeau. Tous les hommes rêvent d’être libres mais peu y parviennent. Car beaucoup refusent d’être responsables de leurs actes.
  • Sartre : « L’existence précède l’essence. »

sujet dissertation philosophie nature et culture

Sartre : « L’essentiel ce n’est pas ce que l’on a fait de moi, mais ce que je vais en faire »

Simone de Beauvoir : « Je ne nais pas femme, mais je le deviens »

Nietzsche : « Deviens ce que tu es »

  • S’affirme pour devenir ce que l’on a envie d’être.

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Corrigés Bac philo 2011 - série S

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Sujet de dissertation n°1 : La culture dénature-t-elle l’homme ?

Le troisième présupposé , à travers le concept de dénaturation, consiste à sous-entendre une supériorité présumée d’une nature humaine , l’homme considéré dans son essence, sur une définition de l’homme en constante évolution du fait que l’homme est un être historique, ancré dans le temps et l’espace.

A partir de ces présupposés, il s’agit de s’interroger sur le rôle et la fonction de la culture comme processus et pas seulement comme contenu de discours et de productions intellectuelles, symboliques et artistiques dans une éventuelle définition de l’homme comme membre d’une espèce ( et bien évidemment pas comme individu sexué par opposition à la femme).

Ecueils à éviter :

Identifier le sujet à une opposition nature-culture pour montrer comment les deux notions de « nature » et « culture » seraient par définition antagonistes ( mais à partir de quelles définition). Confondre la culture comme processus d’acquisition de règles, de symboles (linguistiques et religieux), de formes artistiques et les cultures comme réalisations spécifiques dans un temps et un espace donnés de ce processus . Lire le sujet comme s’il s’agissait de montrer au contraire la supériorité de la culture sur une définition a priori de la nature réduite à tort à un état primitif. Confondre culture et civilisation et nature et concept rousseauiste « d’état de nature » qui n’est pas une donnée historique mais une fiction méthodologique, une hypothèse pour comprendre comment se fait l’entrée de l’homme dans la culture.

Enjeux du sujet :

Il est demandé une réflexion sur ce que vaudrait une définition de la nature de l’homme par rapport au processus de formation ou d’acquisition d’une culture. Reformulation possible du sujet : le processus de formation, d’acquisition de connaissances, d’adaptation à un environnement social, symbolique, artistique est-il facteur de déperdition de ce qui définit l’homme ? L’entrée dans la culture se paie-t-elle d’une perte des caractéristiques de l’être humain ou révèle-t-il au contraire pleinement son humanité ? La nature de l’homme ne consiste-t-elle pas à ne pas en avoir , à ne pas être assignée à une définition présupposée ?

Proposition de plan :

Les actes de barbarie qu’a connus le XXè siècle à travers les totalitarismes et les génocides nazis et communistes peuvent à bon droit nous faire douter des bienfaits de la culture ou de la civilisation. Comment expliquer que ces atrocités qui remettent en cause l’idée même d’humanité , au point qu’elles sont l’objet de qualifications pénales imprescriptibles, les « crimes contre l’humanité », aient été commises par des nations , allemande et russe, qui pouvaient se prévaloir d’une longue et riche « culture » ? La culture dénature-t-elle l’homme en lui ôtant ce qui le caractérise, en le faisant entrer dans la barbarie et l’inhumanité ? Mais qu’entend-on par « la culture » ? est-elle identiques aux cultures comme réalisations spécifiques du processus d’apprentissage de règles, de mœurs, de langues et de savoirs qu’on peut appeler la culture ? Peut-on proposer une définition préalable de la « nature »  de l’homme que la démarche d’acculturation viendrait ruiner ou faire disparaître ?

Si la culture dénature l’homme, c’est qu’il est possible de produire une définition satisfaisante de ce qui fait l’humanité de l’homme (I). Or, la nature de l’homme comme être historique et perfectible signifie que la définition présumée d’une nature humaine antérieure à la culture et en principe différente n’est pas soutenable. Loin de dénaturer l’homme, la culture le révèle à sa véritable nature qui est de ne pas être réductible à une définition objective mais d’être un être libre, contingent, capable aussi bien de se perfectionner que de produire les conditions de sa destruction. (II)

I. Est-il possible de produire une définition satisfaisante de l’homme que la culture viendrait faire disparaître ?

A. La recherche de caractéristiques essentielles de l’homme :

a) la tentative des philosophies médiévales scolastiques :

Les philosophes du Moyen-Age héritiers d’Aristote ont tenté de produire une définition de la « nature humaine » qui possède les caractéristiques d’une définition : recherche de critères objectifs, de qualités irréductibles à l’objet à définir, de marques substantielles nécessaires, prévisibles et universelles. Voir la querelle au Moyen-Age des « universaux » pour qui l’homme peut être appréhendé par des catégories universelles , générales indépendantes «des hommes » qui n’en sont que des exemplaires . La nature de l’homme est ainsi d’être un animal raisonnable

b) les limites d’une définition de la « nature humaine » :

Abélard, philosophe « nominaliste » au XIIè siècle montre qu’il n’ya que des individus, des « hommes » qui possèdent la forme de l’humanité. De même, Descartes dans la deuxième des Méditations métaphysiques rejette la définition de l’homme comme « animal raisonnable » «  car il faudrait après rechercher ce que c’est qu’animal, ce que c’est que raisonnable, et ainsi d’une seule question nous tomberions en une infinité d’autres plus difficiles et embarrassées »

B. La définition présumée de l’homme suppose que la dénaturation par la culture soit artificialisation : l’homme cultivé serait une homme « artificiel » :

a) la tentation de confondre définition de l’homme et définition d’un objet :

Définir la nature de l’homme autrement dit son essence suppose qu’on puisse donner de l’homme une définition immuable, qui en saisisse les caractéristiques, la substance, comme on définit un objet mathématique ( un triangle comme une figure géométrique à trois côtés).

b) tentation de confondre nature de l’homme et homme à l’état de nature :

Si la culture dénature l’homme, c’est qu’il y aurait un processus par lequel l’homme « sortirait » d’un état, l’état de nature pour « entrer » dans l’état cultive. Un tel état est-il historique ? l’homme naturel serait-il un homme primitif, préhistorique ? Rousseau, dans le Discours sur l’origine et les fondement de l’inégalité parmi les hommes, construit une hypothèse de travail, une supposition pour comprendre comment se construit la culture en lien avec la fondation d’une société et ne donne aucune référence historique à « l’état de nature » dans lequel serait l’homme « avant » la culture.

II. Loin de dénaturer l’homme, la culture le révèle à sa véritable nature d’être contingent et historique :

A. La culture est possible comme processus de formation de l’homme du fait qu’il est perfectible :

a) la perfectibilité, condition de la réalisation continue de la nature de l’homme :

Rousseau, dans le Discours sur l’origine…, distingue l’homme de l’animal à travers le concept de perfectibilité, « faculté qui, à l’aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l’espèce que dans l’individu, au lieu qu’un animal est, au bout de quelque mois, ce qu’il sera toute sa vie. » b) la nature de l’homme est d’être inscrit dans le temps et la culture est bien ce développement de sa nature dans le temps et l’espace :

La raison se perfectionne comme les passions au contact du monde et des autres et le processus d’humanisation et de formation ( au sens allemand de Bildung ) suppose un être temporel et historique Cf. Kant, Réflexions sur l’éducation

B. La véritable nature de l’homme est de ne pas en avoir, d’être par la culture l’auteur de ce qu’il est comme de ce qu’il refuse à être :

a ) l’ambivalence de la culture :

L’humanisation est possible par la nature de l’homme d’être contingent et non nécessaire ( comme une idéalité mathématique dont on conçoit une définition) Le processus de formation ou de culture concerne l’individu inscrit dans une histoire et la tragédie de l’histoire vient de ce qu’il est possible de produire de l’humainité comme de l’inhumanité.

c)la chute dans la barbarie comme dénaturation de l’humanité, au sens d’une perte de la valeur de l’homme appelé à se cultiver et à construire une culture :

cf. les réflexions d’H.Arendt sur Les origines du totalitarisme  et Levi-Strauss dans Race et histoire : c’est l’hégémonie d’une culture sur une autre et le présupposé d’une « nature » humaine identifiée à la race qui dénature l’homme par nature être perfectible mais aussi capable de défigurer et de se défigurer dans la « banalité du mal » ( Arendt)

Conclusion :

Se demander si la culture dénature l’homme, c’est donc interroger la possibilité et les risques d’une définition stable et identique de l’homme par rapport à laquelle le risque d’exclusion ou d’extermination d’un « non-homme » est possible . La dignité comme le tragique de l’humanité de l’homme viennent de ce qu’il est toujours appelé à respecter la dignité et l’humanité en lui et en l’autre comme il est capable de les nier.

Sujet de dissertation n° 2 : Peut-on avoir raison contre les faits ?

Proposition de plan : « Les faits sont têtus » disait Lénine, entendant par là que les décisions ou actions humaines devaient prendre en compte des réalités naturelles et historiques sans espérer pouvoir les modifier ou les remettre en cause. Est-ce à dire que les faits nous donnent toujours tort ou « peut-on avoir raison contre les faits » ? Il faut d’abord s’entendre sur ce que l’on entend par « faits » car l’expression est trop large pour être satisfaisante : s’agit-il des faits bruts , des données naturelles ou matérielles, des faits empiriques, des faits expérimentaux ou scientifiques ou encore des faits historiques ? D’autre part, « avoir raison » signifie-t-il croire détenir une vérité conçue comme opinion vraie ou construire un jugement vrai par la raison ou l’entendement ? Nous verrons donc à quelles conditions les faits, dans leur apparente réalité immédiate, dans leur empirisme, paraissent s’imposer à la raison (I) pour mieux distinguer de quels types de faits il s’agit et montrer que ces faits bruts ne peuvent produire par eux-mêmes de vérité et que les faits qui permettent d’avoir raison contre « les faits » immédiats sont les faits scientifiques qui sont la base d’un jugement vrai (II).

I. Les faits dans leur apparente réalité immédiate paraissent s’imposer à la raison contrainte de les reconnaître : A. Les faits comme données empiriques possèdent une évidence immédiate : a) « c’est un fait » c’est-à-dire cela s’impose comme donnée brute indiscutable : Le sens commun attribue au fait une évidence telle qu’elle ne peut être remise en cause, parce qu’elle renvoie à ce qui est immédiatement perçu sans être abstrait ou élaboré intellectuellement. Le fait se constate comme tel, tautologiquement, sans que l’opinion s’interroge sur sa vérité ni sa nature ( est-ce synonyme d’un phénomène naturel, d’une donnée d’ l’expérience commune, d’une perception , d’une sensation partagée ?….)

b) les faits comme réalité perçue et vécue semblent au point de départ du travail de connaissance : Toute connaissance part de l’expérience affirme Hume dans l’Enquête sur l’entendement humain et rien donc ne peut la remettre en cause. Sans les faits, pas de vérité scientifique possible car ils sont des données de l’expérience par laquelle je saisis le monde. Je ne peux donc avoir raison contre les faits car ce sont les faits empiriques qui sont à la base de la connaissance vraie.

B. « les faits me donnent raison » ou comment les faits sont la preuve de « ma vérité » : a) les faits d’expérience qui entendent valoir comme preuves : Le rapport au vrai se confond avec la saisie immédiate du réel par la perception. Cf . le philosophe anglais Berkeley pour qui « être, c’est être perçu ». Parce que les idées seraient subjectives et élaborées différemment selon chacun, là où les faits seraient immédiatement perceptibles, les faits seraient en eux-mêmes critères de vérité. Les faits ne pourraient avoir tort.

b) avoir raison à partir des faits et grâce aux faits suppose une vérité subjective possible produite à partir de faits non interrogés : Ce sont des faits indiscutables qui me donnent raison : est-ce pour autant possible qu’une vérité soit personnelle et impossible à prouver ou à remettre en cause ? Si les faits renvoient à la perception de données brutes, la raison n’a-t-elle aucun rôle dans la recherche de la vérité ?

II. La distinction entre faits empiriques immédiats et faits scientifiques est nécessaire pour comprendre comment avoir raison contre les premiers ( faits empiriques) grâce aux seconds (faits scientifiques) : A. Les conditions de construction d’un fait scientifique :

a) l’opinion ne « pense pas », elle est un « obstacle à la connaissance » des faits scientifiques qui sont construits par la raison : Les faits scientifiques s’opposent aux faits empiriques, d’expérience car ils sont le fruit d’un questionnement sur les faits immédiatement perçus. Les faits bruts sont trompeurs, me donnent tort en me faisant commettre des erreurs car je confonds ce que je perçois avec ce qui est, ce qui me semble vrai avec ce qui est vrai, ce que je crois par opinion avec ce que je juge par raison.

b) en science, « rien n’est donné, tout est construit » ( Bachelard) Dans La formation de l’esprit scientifique, Gaston Bachelard montre qu’avoir raison , c’est produire un jugement en renversant l’opinion, c’est-à-dire construire par l’entendement des faits qui viennent expliquer et étayer une hypothèse scientifique. On ne peut avoir raison en suivant des faits non interrogés ni construits car avoir raison, c’est construire un jugement sur des faits vérifiables et vérifiés.

B. Avoir raison contre les faits, c’est donc bien construire un jugement vrai en remettant en cause les faits bruts au profit de la construction de faits expérimentaux ou scientifiques qui valident une hypothèse :

a) la construction de la connaissance vraie par la démarche expérimentale : renverser les faits bruts pour élaborer des faits scientifiques facteurs de vérité : la démarche scientifique qui permet « d’avoir raison » c’ est-à-dire d’être dans le vrai suppose une démarche en trois étapes : le fait polémique ou fait-problème qui amène à s’interroger sur la non-coincidence entre ce qui est observé et ce que la théorie jusque là admise acceptait comme vrai, l’élaboration rationnelle d’une hypothèse explicative et la validation ou invalidation de cette hypothèse par la fabrication d’un fait expérimental.

b) les faits donnent raison à une hypothèse d’intelligibilité à l’issue d’une méthode ou démarche scientifique. Avoir raison contre les faits revient donc à donner tort aux faits d’expérience immédiate, d’opinion, remis en cause par le questionnement de la démarche scientifique.

Conclusion : Il est possible en droit d’avoir raison contre les faits et c’est même ce qui caractérise la démarche scientifique si l’on comprend que les faits sur lequel repose un jugement vrai sont des faits construits rationnellement, par une méthode de vérification d’hypothèses préalables. Mieux vaut donc avoir raison contre les faits empiriques, donnés, immédiats que tort en se fiant à ces faits non-questionnés et donc trompeurs.

Sujet n° 3 : commentaire de texte – Extrait des Pensées de Pascal

l.9-11 : généralisation de l’analyse à toutes les conditions sociales : les rapports intéressés entre les hommes sont supérieurs aux relations authentiques et sincères .

l.11-16 : ce n’est pas seulement les rapports de pouvoir qui instaurent l’hypocrisie mais l’ensemble de la vie humaine , de la vie sociale et affective ( relations amicales) qui est fondée sur la tromperie car en dernier lieu, l’égoïsme l’emporte .

l.17-20 : l’analyse de la tromperie dans les relations humaine renvoie à une détermination anthropologique : la nature de l’homme ( après le péché originel) est fondée sur l’injustice, le mensonge à soi-même et aux autres car l’intérêt l’emporte sur toute recherche du vrai.

Quelques questions à mettre en valeur dans le texte : Comment comprendre que l’amour-propre et l’intérêt gouvernent les relations humaines ? n’y a-t-il pas de place pour des sentiments moraux fondés sur la reconnaissance d’autrui dans sa dignité ? ( commenter dans la première partie la logique de l’intérêt individuel ( « utile », « désavantageux », « les princes aiment mieux… », « avantage »….)

Peut-on se faire aimer des autres sur un malentendu ( en fait, nous les haïssons) et une société est-elle constituée dans la durée sur l’hypocrisie sans risque de conflit ?

En quoi l’analyse de Pascal s’explique-t-elle par son approche chrétienne de l’homme « misérable » tant qu’il n’a pas été racheté et sauvé par la foi ? Peut-il y avoir un refus délibéré de dire et de reconnaître la vérité ?

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Plan : I. La culture comme nécessaire à la survie de l’homme, « humain » entendu au sens objectif, appartenant à l’espèce humaine

1/ Aux sources du concept de culture : la culture est la marque de l’humanité en tant qu’elle est un travail ou une activité humaine transformant une matière ou nature.

2/ Oublié par la nature, l’homme développe ses capacités spécifiques en domptant la nature et sa nature. Il y a une dimension morale liée à la culture.

3/ L’homme fait évoluer sa nature à travers l’histoire.

II. La culture comme processus de moralisation de l’homme parvient-elle à ses fins ?

1/ Le raffinement culturel est-il la garantie d’un respect de l’autre ?

2/ La culture sert à empêcher les hommes de s’entretuer en contenant leurs pulsions agressives

III. La culture fait tendre l’homme vers le bien seulement si elle le rend attentif à l’autre

1/ La culture et les échanges culturelles doivent faire prendre conscience à l’homme qu’il appartient à une seule communauté humaine

2/ La culture doit rendre plus humain dans une acception méliorative, qualitative et non quantitative

Textes lus par Georges Claise

  • Marx, Le Capital
  • Kant, Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique , 7ème proposition

Extraits diffusés

  • Les Goristes, "La citadelle culturelle"
  • Fernandel, "La politesse"
  • LéviStrauss, entretien "Campus", France 2 du 28/10/2004

Bibliographie

I/ La culture est nécessaire pour humaniser l'homme

  • Cicéron, Les Tusculanes
  • Platon, Protagoras , 320b-320c (le mythe de Prométhée)
  • Truffaut; L'enfant sauvage

Transition : Rousseau, *Le Second Discours * (sur le paradoxe de la perfectibilité)

II/ L'humanisation par la culture est-elle morale ?

  • Kant, Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique , 7ème partie
  • Primo Levi, Si c'est un homme
  • Pascal Quignard, La haine de la musique
  • Sa majesté des mouches , film de Peter Brook, adapté du roman de William Golding

Transition : Freud, Malaise dans la civilisation  (la culture est impuissante à maîtriser certaines pulsions)

III/ Conciliation culture/morale par la nature

  • Lévi-Strauss, Race et histoire
  • Descartes, Le Discours de la méthode , VIème partie

Réalisation :  Mydia Portis-Guérin

  • Philippe Petit Production
  • François Caunac Réalisation
  • Geneviève Méric Collaboration
  • Tristan Ghrenassia Collaboration
  • Mydia Portis-Guérin Réalisation
  • Anne-Catherine Lochard Collaboration
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L'existence humaine et la culture

  • «L’esprit qui ne sait plus douter descend au-dessous de l’esprit» Alain
  • Ai-je un corps ou suis-je mon corps ?
  • Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ?
  • A t-on parfois le droit de se donner bonne conscience ?
  • Autrui est il un autre moi-même ?
  • Autrui est-il un étranger ?
  • Autrui peut-il être pour moi autre chose qu'un obstacle ou moyen ?
  • Changer, est-ce devenir quelqu'un d'autre ?
  • Choisit-on de devenir celui que l'on est ?
  • Choisit-on d'être celui que l'on est ?
  • Comment savons-nous que nous ne rêvons pas ?
  • Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination ?
  • De tout ce que je suis ou que je possède, que puis-je considérer comme véritablement à moi ?
  • Dire d'autrui qu'il est mon semblable, est-ce dire qu'il me ressemble ?
  • Doit-on apprendre à devenir soi-même ?
  • Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi ?
  • Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
  • Être conscient, est-ce savoir ?
  • Faut-il être seul pour être soi-même ?
  • Faut-il prendre le risque de penser par soi-même ?
  • Faut-il s'identifier à autrui pour le comprendre ?
  • «Je est un autre»
  • La connaissance de soi peut-elle être sincère ?
  • La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ?
  • La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
  • La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
  • La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?
  • La conscience immédiate est-elle connaissance de soi ?
  • La conscience ne s'exprime-t-elle que dans la négation ?
  • La conscience peut-elle nous tromper ?
  • La conscience suffit-elle à définir l'homme ?
  • L'amitié est-elle la forme privilégiée de la connaissance d'autrui ?
  • L'amitié est-elle la relation idéale à autrui ?
  • La perception peut-elle s’éduquer ?
  • La personne est-elle un objet ?
  • La présence d'autrui nous évite-t-elle la solitude ?
  • La question "qui suis-je" admet-elle une réponse exacte ?
  • La raison peut-elle nous servir de guide ?
  • L'avenir doit-il être objet de crainte ?
  • Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?
  • L'être humain peut-il perdre son humanité ?
  • L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?
  • L'imagination est-elle nécessairement trompeuse ?
  • Mon existence est-elle la première chose dont je sois assuré ?
  • Penser, est-ce dire non ?
  • Peut-il exister des désirs naturels ?
  • Peut-on apprendre à se connaître ?
  • Peut-on connaître autrui ?
  • Peut-on être esclave de soi-même ?
  • Peut-on exister sans les autres ?
  • Peut-on ne pas être soi-même ?
  • Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?
  • Peut-on penser par soi-même ?
  • Peut-on penser sans ce soucier de ce que pensent les autres ?
  • Peut-on penser sans son corps ?
  • Peut-on se connaître soi-même ?
  • Peut-on se mettre à la place d'autrui ?
  • Peut-on vaincre la peur de l'autre ?
  • Peut-on véritablement accéder à la connaissance de soi ?
  • Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?
  • Pourquoi dit-on que l'homme est un animal culturel ?
  • Pourquoi refuse-t-on la conscience à l’animal ?
  • Pouvons-nous réellement faire confiance à notre conscience ?
  • Prendre conscience de soi, est ce devenir étranger à soi ?
  • Puis-je dire qui je suis ?
  • Puis-je faire confiance à ma conscience ?
  • Puis-je me connaître ?
  • Puis-je prendre conscience des illusions que je me fais sur moi ?
  • Que puis-je comprendre de moi ?
  • Qu'est ce que prendre conscience ?
  • Qu'est-ce qui fait l'identité de chacun d'entre nous ?
  • Qu'est-ce qu'un égoïste ?
  • Qui sont les autres ?
  • Sommes-nous condamnés à nous définir librement ?
  • Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
  • Suis-je le mieux placé pour me connaître moi-même ?
  • Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
  • Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ?
  • Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
  • Tout est-il matériel ?
  • Vivre et exister, est-ce la même chose ?
  • Y a-t-il un devoir de prendre conscience ?
  • Y a-t-il une banalité du mal ?
  • L’inconscient permet-il autant que la conscience de définir l’Homme ?
  • Admettre l’hypothèse d’un inconscient psychique est-ce dénier à l’homme toute responsabilité ?
  • Comment comprendre l'expression «ne pas savoir ce que l'on fait» ?
  • La libération passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La liberté passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La notion d'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
  • "L'enfant est le père de l'homme", qu'en pensez vous ?
  • L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de soi ?
  • L'hypothèse de l'inconscient est-elle incompatible avec l'idée de liberté humaine ?
  • L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ?
  • L'imagination n'est-elle qu'une mémoire qui ne se contrôle plus ?
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  • L'inconscient peut-il être objet de science ?
  • Peut-on agir inconsciemment ?
  • Peut-on connaître l'inconscient ?
  • Peut-on dire que l'inconscient parle en nous ?
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  • L’enfance est-elle ce qui doit être surmonté ?
  • L’historien ne peut-il examiner le passé qu’en fonction de son présent ?
  • L’Homme vit sans cesse sous la menace et dans la crainte d'une mort imminente
  • L’idée de premier homme a-t-elle un sens ?
  • À quoi reconnaît-on qu'un événement est historique ?
  • Avec le temps, tout s'en va ?
  • Comment se fait-il qu'en dépit du temps je demeure le même ?
  • Créer, est-ce conjurer la mort ?
  • En quoi la conscience du temps qui passe a-t-elle une incidence sur le sens de l'existence ?
  • Est-il possible d'échapper au temps ?
  • Est-il vrai que seul le présent existe ?
  • Faire table rase du passé
  • Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
  • Faut-il vivre avec son temps ?
  • Faut-il vivre comme si nous devions jamais mourir ?
  • L'action ne vise-t-elle que l'efficacité ?
  • La mémoire est-elle nécessaire à l'Histoire ?
  • La mémoire suffit-elle à l'historien ?
  • La recherche du bonheur conduit-elle à désirer vivre éternellement ?
  • L'avenir est-il une page blanche ?
  • L'écoulement du temps est-il pour nous source de désespoir ?
  • Le futur n'existe-t-il que dans notre pensée ?
  • Le passé peut-il revivre ?
  • Le premier Humain
  • Le rôle de l'historien est-il de juger ?
  • Les hommes savent-ils l'histoire qu'ils font ?
  • Le souci d'objectivité interdit-il à l'historien de porter des jugements ?
  • L'homme est-il prisonnier du temps ?
  • L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ?
  • Ne vit-on qu'au présent ?
  • «Nous avons été enfants avant que d'être hommes». Quelles conséquences ?
  • Peut-on comparer l'histoire de l'humanité à l'histoire d'un homme ?
  • Peut-on dire que "l'histoire jugera" ?
  • Peut-on dire qu'il existe des sociètés civilisées et d'autres pas ?
  • Peut-on se libérer du passé ?
  • Peut-on vouloir être immortel ?
  • Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ?
  • Pourquoi s'intéresser à l'histoire ?
  • Puis-je juger la culture à laquelle j'appartiens ?
  • Que faut-il faire de la tradition ?
  • Que veut-on dire quand on définit l'homme comme un être historique ?
  • Suis-je ce que mon passé a fait de moi ?
  • A quoi sert la religion ?
  • Croire, est-ce renoncer à savoir ?
  • Doit-on considérer la religion comme l'ennemie de la raison ?
  • Entre croire et savoir, faut-il choisir ?
  • Est-ce faiblesse que de croire ?
  • Faut-il aimer son prochain ?
  • La foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison ?
  • La peur gouverne t-elle nos croyances ?
  • La raison doit-elle combattre les croyances ?
  • La raison peut-elle remplacer la religion ?
  • La raison s'oppose t-elle à toutes formes de croyance ?
  • La religion et la liberté s’excluent-elles ?
  • La religion n'a-t-elle de fonction que sociale ?
  • La religion n'est-elle qu'une consolation infantilisante ?
  • La religion nourrit-elle l’amour ?
  • La religion peut-elle n'être qu'une affaire privée ?
  • La religion rassemble-t-elle ou divise-t-elle les hommes ?
  • La science est-elle incompatible avec la religion ?
  • Le savoir s'établit-il contre la croyance ?
  • L'homme peut-il se passer de religion ?
  • L'humanité peut-elle se concevoir sans religion ?
  • Nos convictions morales sont-elles fondées sur l’expérience ?
  • Peut-on affirmer que ne croire en rien est un progrès pour l'Homme ?
  • Peut-on combattre la croyance par le raisonnement ?
  • Peut-on considérer la religion comme une aliénation ?
  • Peut-on justifier l’athéisme ?
  • Pouvons-nous toujours justifier nos croyances ?
  • « Prophète de malheur ! »
  • Qu'est-il raisonnable de croire ?
  • Sommes-nous responsables de nos croyances ?
  • Tout croyance est-elle irrationnelle ?
  • Toute croyance est-elle contraire à la raison ?
  • Toute expression religieuse doit-elle être rejetée de la vie publique ?
  • Une société peut-elle se passer de religion ?
  • A quelles conditions une activité est-elle un travail ?
  • A-t-on toujours intérêt à travailler ?
  • Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ?
  • Doit-on opposer le travail au loisir ?
  • Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ?
  • Faut-il craindre les machines ?
  • Faut-il redouter les machines ?
  • Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?
  • Gagne t-on sa vie en travaillant ?
  • La dignité humaine dépend-elle d'un travail ?
  • Le travail dénature t-il l'homme ?
  • Le travail divise t-il les hommes ?
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  • Le travail est-il libérateur ?
  • Le travail n'est-il qu'une contrainte ?
  • Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?
  • L'homme doit-il travailler pour être humain ?
  • L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ?
  • Peut-on affranchir le travailleur de toute servitude ?
  • Peut-on se contenter de travailler pour vivre ?
  • Pourquoi travaille-t-on ?
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  • Travailler, est-ce seulement être utile ?
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  • La valeur d'une civilisation est-elle fonction de son développement technique ?
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  • Le langage est-il ce qui nous rapproche ou ce qui nous sépare ?
  • Le langage est-il le propre de l'homme ?
  • Le langage est-il objet de science ?
  • Le langage n'est-il qu'un instrument ?
  • Le langage n’est-il qu’un outil ?
  • Le langage n’est-il qu’un outil de la pensée ?
  • Le langage nous trahit-il ?
  • Le langage rapproche-t-il les hommes ?
  • Le langage sert-il à exprimer la réalité ?
  • Le langage sert-il à parler ou bien à penser ?
  • Le langage trahit-il la pensée ?
  • Le sens de ce que l’on dit se réduit-il à ce que l’on veut dire ?
  • Les mots cachent-ils les choses ?
  • Les mots nous éloignent-ils des choses ?
  • Parler est-ce le contraire d'agir ?
  • Peut-on communiquer nos sentiments et passions ?
  • Peut-on juger objectivement la valeur d'une culture ?
  • Peut-on parler de langage animal ?
  • Peut-on penser qu'une parole puisse être dénuée de sens ?
  • Peut-on tout dire ?
  • Pourquoi écrit-on ?
  • Pourquoi parle-t-on ?
  • Pouvons-nous dire ce que nous voulons dire ?
  • Que peut le langage ?
  • Recourir au langage, est-ce renoncer à la violence ?
  • Serait-il souhaitable que l'humanité parle une seule langue ?
  • Suffit-il de communiquer pour dialoguer ?
  • Tout dialogue doit-il aboutir à un accord ?
  • Toute discussion doit-elle déboucher sur un accord ?
  • L’activité artistique peut-elle ne pas viser la beauté ?
  • L’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ?
  • L’art n’obéit-il à aucune règle ?
  • L’art peut-il se passer d’une maîtrise technique ?
  • L’art transforme-t-il notre conscience du réel ?
  • Défendez l'hypothèse selon laquelle l'art est un besoin et non un luxe
  • A quoi sert la culture ?
  • Art et Philosophie
  • Des artistes, pour quoi faire ?
  • Est-ce faire honneur à la Beauté que de la traiter comme un symbole ?
  • Est-ce le regard du spectateur qui fait l'oeuvre d'art ?
  • Est-ce un devoir pour l’homme d’être cultivé ?
  • Faut-il être connaisseur pour apprécier une oeuvre d'art ?
  • Faut-il être cultivé pour apprécier une oeuvre d'art ?
  • La beauté n’est-elle qu’apparence ?
  • La culture dénature-t-elle l'homme ?
  • La culture fait-elle l’homme ?
  • La culture nous permet-elle d'échapper à la barbarie ?
  • La culture nous rend-elle plus humains ?
  • L'art a t-il pour seule fonction de nous plonger dans l'imaginaire ?
  • L'art est-il moins nécessaire que la science ?
  • L'art fait-il réfléchir ou fait-il rêver ?
  • L'artiste doit-il chercher à rendre compte de la réalité ?
  • L'artiste est-il maître de son œuvre ?
  • L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?
  • L'art peut il se passer de règles ?
  • Le plaisir est-il l'origine et la fin de l'art ?
  • Les artistes nous aident-ils à être libres ?
  • Les artistes sont-ils utiles ?
  • Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?
  • L'expérience de la beauté passe-t-elle nécessairement par l'oeuvre d'art ?
  • L'imagination est-elle créatrice ?
  • L'oeuvre d'art manifeste-t-elle un absolu ?
  • Peut-on apprendre à devenir artiste ?
  • Peut-on convaincre autrui qu'une oeuvre d'art est belle ?
  • Peut-on convaincre quelqu'un de la beauté d'une oeuvre d'art ?
  • Peut-on dire que l'objet ordinaire diffère de l'œuvre d’art ?
  • Peut-on reprocher à une œuvre d’art de ne rien valoir ?
  • Pour goûter une oeuvre d'art, faut-il être cultivé ?
  • Pourquoi sommes-nous sensibles à la beauté ?
  • Qu'est-ce que la valeur d'une oeuvre d'art ?
  • Reconnaît-on l'artiste à son savoir-faire ?
  • Un artiste doit-il être original ?
  • Une oeuvre d'art a-t-elle quelque chose à nous apprendre ?
  • Une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens ?
  • Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ?

La connaissance

  • A quoi reconnaît-on une fausse science ?
  • A quoi sert l'esprit critique ?
  • A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ?
  • Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
  • Chercher la vérité, est-ce prendre un risque ?
  • Comment peut-on savoir que l'on dit vrai ?
  • De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?
  • Devons-nous nous méfier de nos certitudes ?
  • Doit-on toujours dire la vérité ?
  • Doit-on tout soumettre à la raison ?
  • Douter, est-ce renoncer à la vérité?
  • Est-il vrai que toutes les opinions se valent ?
  • Existe-t-il pour l'homme des questions sans réponse ?
  • Faut-il craindre la vérité ?
  • Faut-il philosopher pour bien vivre ?
  • Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?
  • Faut-il se questionner pour vivre ?
  • Faut-il toujours dire la vérité, toute la vérité ?
  • Interprète-t-on à défaut de connaître ?
  • La conviction d’avoir raison est-elle un obstacle au dialogue ?
  • La nature des choses
  • La passion de la vérité conduit-elle au fanatisme ?
  • La philosophie est-elle un luxe théorique ?
  • La philosophie est-elle utile ?
  • La philosophie nous détache-t-elle du monde ?
  • La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ?
  • La réflexion philosophique doit-elle et peut-elle être utile ?
  • La réflexion philosophique nous détache-t-elle du monde ?
  • La vérité est-elle soumise au temps ?
  • La vérité relève-t-elle de ce qui est démontrable ?
  • Le doute est-il toujours l'ennemi de la connaissance ?
  • Le doute est-il une force ou une faiblesse ?
  • Le rationnel et l'irrationnel
  • Les apparences sont elles toujours trompeuses ?
  • Les faits parlent-ils d'eux-mêmes ?
  • Le vrai est-il toujours vraisemblable ?
  • L'exercice du doute est-il le monopole du philosophe ?
  • L'expérience est-elle la seule source de nos connaissances ?
  • L'imagination est-elle ennemie de la vérité ?
  • L'opinion a-t-elle toujours tort ?
  • Peut-il y avoir des vérités partielles ?
  • Peut-on avoir raison contre les autres ?
  • Peut-on dire "à chacun sa vérité" ?
  • Peut-on dire: "C'est vrai, j'en suis certain !" ?
  • Peut-on dire que la perception est une connaissance ?
  • Peut-on dire que toutes les opinions se valent ?
  • Peut-on distinguer l'illusion de l'erreur ?
  • Peut-on douter de tout ?
  • Peut-on en finir avec les préjugés ?
  • Peut-on être indifférent à la vérité ?
  • Peut-on imposer la vérité ?
  • Peut-on juger les opinions ?
  • Peut-on ne pas vouloir la vérité ?
  • Peut-on parvenir à d'authentiques certitudes ?
  • Peut-on penser sans préjugés ?
  • Peut-on répondre philosophiquement à une question en donnant son opinion ?
  • Peut-on se mentir à soi-même ?
  • Peut-on se passionner pour la vérité ?
  • Peut-on tout justifier ?
  • Peut-on vivre sans se poser de questions ?
  • Pour bien penser faut-il ne rien aimer ?
  • Pourquoi avons-nous du mal à reconnaître la vérité ?
  • Pourquoi des philosophes ?
  • Pourquoi faisons-nous de la philosophie ?
  • Quels sont les critères du réel ?
  • Que signifie faire appel à son esprit critique ?
  • Que vaut une preuve contre un préjugé ?
  • Toutes les opinions sont-elles respectables ?
  • Tout est-il interprétable ?
  • Toute vérité est-elle nécessairement rationnelle ?
  • Toute vérité est-elle relative ?
  • Tout vérité doit-elle être prouvée ?
  • Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?
  • Un Homme libre doit-il refuser toute censure ?
  • Y a-t-il de bons préjugés ?
  • Y a-t-il des problèmes philosophiques dépassés ?
  • Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
  • Y a-t-il des vérités premières ?
  • L’homme peut-il apprendre à penser ?
  • Définir la logique comme l'art de penser, est-ce appauvrir la pensée ?
  • Est-il raisonnable d'aimer ?
  • Etre raisonnable est-ce renoncer à ses désirs ?
  • Faut-il démontrer pour savoir ?
  • La raison permet-elle de mettre les hommes d'accord ?
  • La raison peut-elle rendre raison de tout ?
  • Le doute est-il un échec de la raison ?
  • Le sommeil de la raison engendre-t-il des monstres ?
  • L'opinion peut-elle nous apporter un savoir ?
  • Peut-il y avoir un mauvais usage de la raison ?
  • Peut-on avoir raison contre les faits ?
  • Peut-on justifier une opinion ?
  • Peut-on se fier à la raison ?
  • Qu'est-ce qu'un fait ?
  • Sagesse et folie sont-elles réellement incompatibles ?
  • Suffit-il d'avoir raison pour convaincre ?
  • Suffit-il de démontrer pour convaincre ?
  • Y a-t-il une différence entre penser et avoir des opinions ?
  • L’expérience n’est-elle qu’empirique ?
  • Apprendre est-ce seulement s'informer ?
  • À quoi servent les sciences ?
  • Comment les notions mathématiques dépendant de l'esprit peuvent-elles expliquer un réel qui n'en dépend pas ?
  • D'où vient la force des préjugés ?
  • En quoi consiste l'objectivité scientifique ?
  • Est-ce le recours à l'expérience qui garantit le caractère scientifique d'une théorie ?
  • Est-ce leur confirmation expérimentale qui fait le succès des sciences humaines ?
  • Faut-il croire pour savoir ?
  • La connaissance de soi comporte-t-elle des obstacles ?
  • La philosophie a-t-elle encore une place dans un monde surtout dominé par la science ?
  • La science découvre-t-elle ou construit-elle ses objets ?
  • La science et la technique nous autorisent-elles à considérer notre civilisation comme supérieure aux autres ?
  • La science ne fournit-elle que des certitudes ?
  • La science se limite-t-elle à constater les faits ?
  • Le progrès est-il un mythe ?
  • Le savoir abolit-il toute croyance ?
  • Les connaissances scientifiques peuvent-elles servir à lutter contre le fanatisme ?
  • Les connaissances scientifiques proviennent-elles de l'expérience sensible ?
  • Les sciences de l’homme nous aident-elles à devenir plus humain ?
  • Les sciences de l'homme suffisent-elles à connaître l'homme ?
  • Les sciences humaines pensent-elles l'homme comme un être prévisible ?
  • Les sens ne sont-ils pas suffisants à nous fournir toutes nos connaissances ?
  • Les théories scientifiques décrivent-elles la réalité ?
  • L'expérience est-elle la seule source de vérité ?
  • L'expérience instruit-elle ?
  • L'usage de la raison est-il une garantie contre l'illusion ?
  • Peut-on contredire l'expérience ?
  • Peut-on dire du doute qu'il est utile à la connaissance et nuisible à l'action ?
  • Peut-on fonder la connaissance sur l'expérience sensible ?
  • Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?
  • Pourquoi les hommes s’efforcent-ils de connaître ?
  • Pourquoi nous trompons-nous ?
  • Pourquoi vouloir la science ?
  • Puis-je faire confiance à mes sens ?
  • Science et technique sont-elles toujours légitimes ?
  • Suffit-il d’observer pour connaître ?
  • Une théorie scientifique peut-elle être confirmée ou infirmée par les faits ?
  • Y a-t-il une place pour la philosophie dans une société qui accorde toute sa confiance à la raison scientifique et à la réussite technique ?
  • Y a-t-il un intermédiaire entre savoir et ignorer ?
  • L’idée d’un retour à la nature a-t-elle un sens ?
  • Ce qui est naturel a-t-il nécessairement une valeur ?
  • Comment les sciences humaines questionnent-elles la notion d'inhumain ?
  • Doit-on le respect au vivant ?
  • Faut-il, pour le connaître, faire du vivant un objet ?
  • Faut-il se méfier de l'idée de nature humaine ?
  • La mort se vit-elle comme un ordre ou un désordre ?
  • La nature fait-elle bien les choses ?
  • Les hommes sont-ils méchants par nature ?
  • L'homme est-il un animal dénaturé ?
  • L'homme moderne s'est-il trop éloigné de la nature ?
  • L'homme n'est-il qu'un être naturel ?
  • N'y a-t-il de violence que pour l'homme ?
  • Peut-on avoir peur de la nature ?
  • Peut-on dire que la nature est bonne ?
  • Peut-on distinguer en l’homme ce qu’il y a de naturel et ce qu’il y a de culturel ?
  • Peut-on expliquer le comportement d'un homme en disant "c'est naturel" ?
  • Peut-on reconnaître à l'homme une place particulière dans la nature ?
  • Que serait le monde sans les hommes ?
  • Que signifie l'expression "retour à la nature" ?
  • Que veut-on dire en parlant de la loi de la Nature ?
  • Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ?
  • Une machine tombe en panne, une personne tombe malade, ces deux évènements sont-ils de même nature ?
  • Vouloir retourner à une vie naturelle a-t-il un sens pour l'homme ?
  • Y a-t-il du désordre dans la nature ?

La morale et la politique

  • Dépend-il de nous d'être heureux ?
  • Désirer est-ce nécessairement souffrir ?
  • Accomplir tous ses désirs est-ce une bonne règle de vie ?
  • Doit-on tout faire pour être heureux ?
  • Est-il absurde de désirer l'impossible ?
  • Est-il légitime de rechercher son bonheur ?
  • Être heureux, est-ce chercher à satisfaire tous ses désirs ?
  • Faut-il avoir peur de ses désirs ?
  • Faut-il changer ses désirs ou l’ordre du monde ?
  • Faut-il choisir entre la vertu et le bonheur ?
  • Faut-il condamner l’amour de soi ?
  • Faut-il lutter contre ses désirs ?
  • Faut-il renoncer aux désirs pour être heureux ?
  • Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?
  • Faut-il satisfaire tous ses désirs ?
  • Faut-il se méfier de l'amour ?
  • Faut-il toujours préférer la lucidité à la naïveté ?
  • Faut-il vaincre ses désirs plutôt que l'ordre du monde ?
  • Faut-il vivre comme si chaque jour devait être le dernier ?
  • Inventer de la nécessité, n'est-ce pas le plus beau des programmes ?
  • La passion est-elle une erreur ?
  • La passion est-elle une excuse ?
  • La passion nous éloigne-t-elle de la réalité ?
  • La politique divise-t-elle ou rassemble-t-elle ?
  • La pulsion instinctive est-elle plus naturelle que le comportement rationnel ?
  • La raison conduit-elle toujours au bonheur ?
  • La recherche du bonheur est-elle nécessairement immorale ?
  • La recherche du bonheur est-elle une illusion ?
  • La recherche du bonheur s'oppose-t-elle à la liberté ?
  • La société est-elle un obstacle au bonheur ?
  • Le bonheur dépend-il de nous ?
  • Le bonheur, est-ce renoncer à ses désirs ?
  • Le bonheur est-il le bien suprême ?
  • Le bonheur est-il une affaire de chance ?
  • Le bonheur est-il une affaire privée ?
  • Le bonheur est-il une illusion ?
  • Le bonheur sans illusion est-il concevable ?
  • Le bonheur s'apprend-il ?
  • Le bonheur se mérite-t-il ?
  • Le désir connaît-il préalablement son sujet ?
  • Le désir d'être heureux est-il une illusion ?
  • Le désir est-il la marque de la misère de l'homme ?
  • Le désir est­‐il la marque de notre impuissance ?
  • Le désir est-il par nature illimité ?
  • Le désir fait-il le malheur de l'Homme ?
  • Le désir fait-il nécessairement souffrir ?
  • Le désir nous condamne t-il au malheur ?
  • Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ?
  • Les hommes ne désirent-ils que ce dont ils ont besoin ?
  • L'homme, être de désir
  • L'homme se reconnaît-il dans les passions ou dans leur maîtrise ?
  • L'usage de la raison fournit-il la seule garantie possible de notre bonheur ?
  • Ne désirons-nous que ce dont nous avons besoin ?
  • Peut-on être heureux dans l'illusion ?
  • Peut-on faire le bonheur des autres ?
  • Peut-on opposer besoin et désir ?
  • Peut-on réduire le désir au manque ?
  • Peut-on vouloir le bonheur des autres ?
  • Peut-on vouloir le mal ?
  • « Philosopher, c'est apprendre à mourir »
  • Philosopher est-ce se compliquer la vie pour rien ?
  • Pour être soi-même, vaut-il mieux suivre ses désirs ou les combattre ?
  • Pourquoi désirer l'impossible ?
  • Pourquoi l'optimiste est-il dit incorrigible ?
  • Pouvons-nous bien vivre sans passion ?
  • Puis-je être heureux sans autrui ?
  • Qu'attend-on pour être heureux ?
  • Qu'est-ce qu'une vie ratée ?
  • Qu'est ce qu'un homme seul ?
  • Que veut dire : « Se rendre maître de ses passions ? »
  • Réaliser tous ses désirs, est-ce une règle de vie ?
  • Sans autrui, y aurait-il des passions ?
  • Savons-nous toujours ce que nous désirons ?
  • Sommes-nous responsables de nos désirs ?
  • Un désir peut-il être coupable ?
  • Une action désintéressée est-elle possible ?
  • Une passion sans illusion est-elle possible ?
  • Une vie bien remplie est-elle une vie bien vécue ?
  • Une vie heureuse est-elle une vie de plaisir ?
  • Un problème moral peut-il recevoir une solution certaine ?
  • Vaut-il mieux "changer ses désirs que l'ordre du monde" ?
  • Vivons-nous pour être heureux ?
  • Vivre l'instant présent, est-ce une règle de vie satisfaisante ?
  • Y a-t-il un plaisir à désirer ?
  • L’obéissance est-elle toujours une entrave à la liberté ?
  • Autrui est il condition ou limite à ma liberté ?
  • Autrui est-il une condition ou un obstacle à ma liberté ?
  • Dire non, cela suffit-il à être libre ?
  • Doit-on apprendre à être libre ?
  • Est-il nécessaire de vouloir toujours plus de libertés ?
  • Est-on d'autant plus libre qu'on a des raisons d'agir comme on le fait ?
  • Est-on d’autant plus libre qu’on est conscient ?
  • Être libre, est-ce faire ce que l'on veut ?
  • Etre libre est-ce ne renconter aucun obstacle ?
  • Être libre, est-ce nier les déterminismes ?
  • Etre libre est-ce pouvoir choisir ?
  • Faut-il choisir entre être heureux ou être libre ?
  • Faut-il préférer la liberté au bonheur ?
  • Faut-il préférer la révolte à la résignation ?
  • La liberté comporte-t-elle des degrés ?
  • La liberté connaît-elle des limites ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce que l'on veut ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce qui nous plaît ?
  • La liberté d’expression doit-elle être limitée ?
  • La liberté d'expression peut-elle être sans limites ?
  • La liberté est-ce seulement l'indépendance ?
  • La liberté est-elle compatible avec le déterminisme ?
  • La liberté est-elle menacée par l'égalité ?
  • La liberté est-elle possible sans courage ?
  • La liberté est-elle source d'obstacles ?
  • La liberté est-elle une donnée ou une conquête ?
  • La liberté est-elle une illusion ?
  • La liberté est-elle une illusion de la conscience ?
  • La liberté est-elle un fardeau ?
  • La liberté n'est-elle qu'une illusion ?
  • La liberté peut-elle se définir comme l'obéissance à la raison ?
  • Le domaine de la liberté commence-t-il là où s'arrête la liberté ?
  • Le droit à la bêtise ?
  • L'homme est-il libre ?
  • L'homme peut-il disposer de sa vie comme il l'entend ?
  • L'homme peut-il être inhumain ?
  • L'indépendance suffit-elle à définir la liberté ?
  • L'obéissance est-elle incompatible avec la liberté ?
  • L'usage de notre raison nous rend-il libre ?
  • Ma liberté est-elle entravée par la liberté ou par l'esclavage d'autrui ?
  • Ma liberté s'arrête-t-elle où commence celle d'autrui ?
  • Naît-on libre ou le devient-on ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté de penser ?
  • Penser par soi seul, est-ce penser librement ?
  • Peut-on à la fois obéir et être libre ?
  • Peut-on apprendre à être libre ?
  • Peut-on avoir peur d'être libre ?
  • Peut-on choisir d'être celui que l'on est ?
  • Peut-on concilier désir et liberté ?
  • Peut-on dire « à chacun sa morale » ?
  • Peut-on être heureux sans être libre ?
  • Peut-on être libre sans exercer sa citoyenneté ?
  • Peut-on être sans le savoir ?
  • Peut-on forcer quelqu'un à être libre ?
  • Peut-on obéir aux lois sans renoncer à sa liberté ?
  • Peut-on prouver la liberté ?
  • Peut-on rire de tout ?
  • Peut-on se libérer de sa culture ?
  • Que recherche t-on en réclamant toujours plus de liberté ?
  • Se sentir obligé, est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?
  • Suis-je libre quand je fais mon devoir ?
  • Toute critique des opinions d’autrui est-elle nécessairement intolérante ?
  • Une action peut-elle être à la fois immorale et libre ?
  • Un homme sans passé peut-il être un homme libre ?
  • Vivre en société, est-ce vivre libre ?
  • L’attrait pour le luxe est-il un mal ?
  • Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?
  • De quoi suis-je responsable ?
  • Doit-on respecter la nature ?
  • Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ?
  • Faut-il rester fidèle ?
  • La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences ?
  • La morale est-elle la meilleure des politiques ?
  • La moralité consiste-t-elle à se contraindre soi-même ?
  • La notion d'obligation est-elle indispensable à la morale ?
  • La tolérance est-elle un vice ou une vertu ?
  • La transgression et le mal
  • Les passions nous empêchent-elles de faire notre devoir ?
  • Les valeurs morales sont-elles relatives ?
  • « Nul n’est méchant volontairement »
  • Peut-on dire: «Tu dois donc tu peux ? »
  • Peut-on obéir librement ?
  • Peut-on s'affranchir de la conscience morale ?
  • Pour bien agir, doit-on savoir ce qu'est le bien ?
  • Punir est-il un devoir ?
  • Qu'avons-nous à gagner à faire notre devoir ?
  • Se doit-on quelque chose ?
  • Suffit-il de faire son devoir ?
  • L’autorité de l’état suppose-t-elle la soumission de l’individu ?
  • Ce qui divise les hommes peut-il être en même temps ce qui les rapproche ?
  • Comment expliquer la violence ?
  • Dans quelles conditions peut-on désobéir aux lois de l'Etat ?
  • En quel sens peut-on dire que l’homme est un animal politique ?
  • En quoi l'homme est-il un animal raisonnable ?
  • La guerre est-elle le pire des maux ?
  • La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ?
  • La politique n'est-elle pas l'exercice de la virtuosité plutôt que celui de la souveraineté ?
  • La politique répond-elle à nos besoins ?
  • Le bonheur est-il l'affaire de l'Etat ?
  • Le peuple peut-il être souverain ?
  • Les échanges contribuent-ils à la cohésion sociale des hommes ?
  • Les échanges unissent-ils les hommes ?
  • Les hommes ne vivent-ils en société que par intérêt ?
  • Les hommes ont-ils besoin d'être gouvernés ?
  • Les hommes sont-ils violents par nature ou à cause de la vie sociale ?
  • Les rapports avec les autres sont-ils nécessairement de l'ordre du conflit ?
  • L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ?
  • L'Etat est-il l'ennemi de l'individu ?
  • L'Etat est-il une institution naturelle ?
  • L'Etat et la religion sont-ils compatibles ?
  • L'homme est-il fait pour vivre en société ?
  • L'opinion peut-elle être le guide du pouvoir politique ?
  • L'usage de la raison permet-il d'éviter la violence ?
  • Nos rapports sociaux sont-ils naturels ?
  • Peut-il être juste de désobéir aux lois ?
  • Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?
  • Peut-on critiquer la démocratie ?
  • Peut-on penser une société sans Etat ?
  • Peut-on séparer la morale et la politique ?
  • Pourquoi échange-t-on ?
  • Que devons-nous à l’État ?
  • Que gagne-t-on à échanger ?
  • Quelle est la fonction première de l'État ?
  • Serions-nous plus libres sans État ?
  • Tout pouvoir est-il nécessairement répressif ?
  • Une société juste est-ce une société sans conflit ?
  • Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ?
  • A quelles conditions la loi peut-elle garantir la justice ?
  • Chacun a-t-il le droit de penser ce qu'il veut ?
  • Combattre l'injustice, n'est-ce pas respecter le droit ?
  • Du droit ou de la force, lequel est un moyen pour l'autre ?
  • Est-ce la même chose de faire respecter le droit par la force que de fonder le droit sur la force ?
  • Est-il juste de posséder ?
  • Être juste, est-ce traiter tout le monde de la même façon ?
  • Existe-t-il un droit à la révolte ?
  • La justice se confond-elle avec la stricte égalité ?
  • La justice sociale est-elle une utopie ?
  • La justice suppose-t-elle l'égalité ?
  • La liberté sans la justice est-elle une véritable contradiction ?
  • La loi n’est-elle qu’une contrainte ?
  • Le droit n'est-il que le produit de l'histoire ?
  • Le droit peut-il se passer de la force ?
  • Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?
  • Le pardon et l’autre
  • Les lois s'opposent-elles toujours à la liberté ?
  • Peut-il être raisonnable de désobéir à la loi ?
  • Peut-on fonder le droit de punir ?
  • Peut-on tout pardonner ?
  • Pour être juste, suffit-il d’obéir aux lois ?
  • Pourquoi les hommes se donnent-ils des lois ?
  • Puis-je, au nom de ma conscience, refuser de me soumettre aux lois ?
  • Qu'est-ce que la justice ?
  • Qu’est-ce qu’une loi injuste ?
  • Si le droit est relatif au lieu et au temps, faut-il renoncer à l'idée d'une justice universelle ?
  • Suffit-il de se conformer aux lois pour être juste ?
  • Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?
  • Tout comprendre, est-ce tout excuser ?
  • Tout comprendre est-ce tout pardonner ?
  • Une loi peut-elle être injuste ?
  • Une société juste peut-elle s’accommoder d’inégalités ?
  • Y a-t-il de justes inégalités ?
  • Y a-t-il des êtres inhumains ?
  • Y a-t-il des guerres justes ?
  • Y a-t-il un droit du plus fort ?

sujet dissertation philosophie nature et culture

  • Philosophie

Corrigé d’annales de bac – Philosophie L 2018 – Dissertation

  • Damien De La Rocque
  • 19 Déc 2019

À lire dans cet article :

Parcoursup

Voici le corrigé d’annales de bac de philosophie de 2018. Le sujet de la dissertation portait sur la culture – ” La culture nous rend-elle plus humain ? “. Si la notion traitée – la culture – est une notion vaste qui mérite qu’on s’y intéresse en détail avant les épreuves du bac, le concept auquel elle est rapportée, celui d’ humanité , est carrément à la racine de la réflexion philosophique. Ce qui fait donc à la fois la difficulté et la beauté de ce sujet est la nécessité de définir de multiples manières ces deux mots, et de montrer comment les différentes définitions que l’on va être capable d’en donner nourrissent des réflexions riches.

Définir les termes (corrigé d’annales de bac de philosophie 2018)

Un sens ” restreint “ de la notion consiste à voir dans la culture l’ensemble des œuvres de l’esprit : musique, peinture, littérature, danse, philosophie. Au sens plus large , la culture désigne néanmoins le patrimoine partagé par une communauté : une langue, une manière de vivre (la culture française par exemple ne va pas sans sa gastronomie…ce qui n’est pas le cas de la culture anglaise), une manière de penser, une constitution politique. La culture, en opposition à la nature, est tout ce qui relève des règles contingentes établies entre les hommes.

Une des tensions au sein de la notion de culture est celle entre l’universel et le particulier : on parle souvent de culture générale, mais la culture générale est souvent celle d’une civilisation, et donc en un sens particulière ; donner un sens universel à la notion de culture suppose donc qu’il existe une forme générale d’émancipation de l’état naturel. Ceci n’est pas évident.

Adjectif désignant l’homme, que l’on peut définir par différents attributs :

  • Il est social : l’homme est un ” animal politique ” ( zoon politikon ) pour Aristote.
  • Il peut être libre : au sens sartrien notamment, l’homme est ” condamné à être libre “.
  • Il est intelligent et conscient de lui-même : au sens de Descartes, pour qui l’homme est homme par le cogito, ” je pense, je suis “.

L’homme est ainsi un être fondamentalement indéterminé, mais par cela capable de se déterminer lui-même et de construire un monde pour que sa liberté, puissance d’agir, puisse s’exercer.

Problématiser le sujet “La culture nous rend-elle plus humains ?”

Méthodologie annales bac : Une bonne manière de vérifier qu’on a trouvé une bonne problématique est de vérifier qu’elle s’appuie bien sur un paradoxe. Pour cela on peut essayer de formuler ce paradoxe en opposant deux idées, par exemple en écrivant ” D’un côté… + idée 1 ” puis ” De l’autre côté… + idée 2 “.

Ici, par exemple, dans le cadre des annales de bac de philosophie de 2018 :

  • D’un côté, la culture au sens large est au fondement même de notre liberté : elle est ce qui nous différencie de l’animal. Nos cultures humaines, nationales, sont ainsi le creuset de ces grandes questions, et soulèvent des problèmes universels : qu’est-ce qu’aimer, qu’est-ce que mourir, qu’est-ce qu’être libre.
  • De l’autre côté, toute culture est particulière et impose des manières de penser. Loin de nous permettre de comprendre l’autre, elle nous isole ainsi dans des schèmes préconçus en s’affirmant comme nécessaire alors qu’elle n’est que contingente.
  • D’où la problématique : Comment élever la culture à la recherche de l’universel ?

Cette problématique n’est pas choisie dans le corrigé pour vous montrer qu’il peut exister différentes problématiques pour un même sujet. Par ailleurs, elle permet d’illustrer la méthode présentée ci-dessus.

Définir un plan général (corrigé d’annales de bac de philosophie 2018)

Ne nous compliquons pas la vie : à une question fermée, un oui, puis un non, puis une autre solution. Pour ce sujet d’annales de bac de philosophie de 2018, cela pourrait donner :

I – La culture nous rend plus humains parce qu’elle est un lieu partagé dans lequel se crée, se livre et se partage notre condition humaine.

II – Cependant toute culture est particulière, relative à un groupe d’hommes ; ainsi elle peut entraver la liberté, la compréhension de l’étranger et instaurer des biais nous empêchant d’atteindre la vérité.

III – En faisant de la culture une attitude, on peut l’élever à la recherche de la vérité et de la nature profonde de l’être humain.

Introduire le sujet : “La culture nous rend-elle plus humains ?”

Les dionysiaques grecques étaient un temps de deux semaines à Athènes, deux fois par an, où des dramaturges se livraient à des concours de tragédies et de comédies. C’étaient à la fois des moments où toute l’attention était réservée aux choses culturelles, et en même temps un moment où Dionysos, à l’origine de la tragédie (tragédie signifie chant du bouc, en référence aux satyres qui accompagnent le dieu) revenait à l’intérieur de la cité ; or Dionysos, par opposition à Apollon, incarne la part bestiale et passionnée de la condition humaine. Les dionysiaques nous invitent donc à comprendre la notion de culture : au premier sens, la culture est l’ensemble des œuvres de l’esprit. Dans un sens plus large, la culture est le patrimoine d’une communauté.

Dans un sens encore plus large, la culture est le processus par lequel l’homme s’émancipe de la nature. Ainsi les dionysiaques opposent les deux premiers sens au dernier : elles sont bien une célébration de la culture comme patrimoine, mais ne sont pas une consécration de la culture comme conquête de notre humanité, car au contraire elles relient l’homme à sa partie animale incarnée par Dionysos. Mais que signifie exactement être humain ? L’homme peut peut-être se définir par trois caractéristiques : sa capacité à entrer en société ; la possibilité qu’il a d’être libre ; la conscience qu’il a de lui-même. Ainsi, d’un côté, la culture est au fondement même de notre liberté et de notre humanité par la différence qu’elle opère avec l’animal ; de l’autre, notre humanité porte en elle une certaine forme d’animalité, avec lequel la notion de culture entretient un rapport paradoxal.

Si l’humanité n’est pas uniquement culturelle, comment la culture peut-elle travailler à nous rendre plus humains ? En premier lieu, nous verrons que la culture nous rend plus humains parce qu’elle est un lieu partagé dans lequel se crée, se livre et se partage notre condition humaine. Cependant toute culture est particulière, relative à un groupe d’hommes ; ainsi elle peut entraver la liberté, la compréhension de l’étranger et instaurer des biais nous empêchant d’atteindre la vérité. En faisant néanmoins de la culture une attitude, on peut l’élever à la recherche de la vérité et de la nature profonde de l’être humain.

Plan détaillé (correction d’annales de bac de philosophie 2018)

A) sans la culture, l’homme reste un animal ; c’est la culture qui nous rend humains..

On n’oublie pas le ” plus ” qui est l’enjeu du sujet ; mais on commence par remarquer qu’avant de nous rendre ” plus humains “, la culture nous rend d’abord humains tout court. En fondant Rome, Romulus a tracé le poemerium , le sillon sacré, qu’il n’était pas possible de passer sans se défaire de ses armes ; autrement dit, la partie animale devait être rejetée à l’extérieur de l’enceinte, et l’ urbs (la ville) n’était qu’un lieu de culture. C’est la culture également qui est à l’origine des institutions : il existe ainsi pour Hegel un dévoilement progressif de l’Esprit dans l’histoire, grâce notamment à la philosophie et à l’art, qui accroît la culture et permet le progrès.

b) La culture est un lieu partagé, et donc la culture nous rend plus humain parce qu’elle est un lieu de société.

Des grandes œuvres culturelles sont à la fondation de nos civilisations : par exemple celles d’Homère pour la civilisation gréco-chrétienne. Si l’homme est un animal politique au sens d’Aristote, puisque la culture nous offre un panorama commun qui donne un fondement à notre association, la culture fait donc bien œuvre d’humanité.

c) La culture rend conscient de soi et permet de construire sa liberté.

Dans Les Mots, Sartre explique comment les livres ont formé sa première relation au monde et ont permis la construction de sa personnalité. La culture au sens de culture artistique est ainsi une composante essentielle de l’éducation. Schiller ne dit pas autre chose dans ses Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme (1794) : pour lui le sentiment esthétique permet de réconcilier la raison et la sensibilité et ainsi de permettre à l’homme de développer harmonieusement ses facultés.

a) La culture peut d’abord dépraver l’homme.

Loin de le rendre plus humain, la culture au sens de processus d’ ” émancipation ” peut d’abord dépraver l’homme. C’est ce que dit Rousseau dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes . Initialement, l’homme est bon, certes égoïste, mais éprouvant envers l’autre un sentiment de ” pitié “, une ” répugnance à voir souffrir son semblable “. C’est la culture, c’est-à-dire la vie avec les autres qui le corrompt.

Cependant la culture comme culture particulière possède également un pouvoir de corruption. Aussi bien Hitler que Mussolini se sont appuyés sur des fondements culturels de leurs nations pour arriver au pouvoir. Si la relation qu’ils entretenaient avec la culture étaient ambigüe (par exemple avec les autodafés nazis) la folie totalitaire avait aussi ses fondements dans leur culture et leur histoire ; c’est la thèse (controversée et à raison) de Daniel Goldhagen dans Les bourreaux volontaires de Hitler.

b) La culture oppose les gens les uns aux autres.

Samuel Huntington dans Le choc des civilisations (1996) montre ainsi comment la confrontation entre communisme et capitalisme est remplacée par un affrontement entre différentes cultures (par exemple, la culture hindoue et la culture musulmane, comme c’est le cas actuellement en Inde et au Pakistan).

c) La culture nous éloigne de notre humanité dans la mesure où elle instaure des biais qui sont des obstacles à nos tentatives de compréhension de nous-mêmes.

Toute culture est particulière et veut cependant se faire passer pour générale. Ainsi Rivarol écrit : ” la langue française est la langue de l’humanité toute entière “. Le langage, qui fait partie de la culture, n’est qu’un des exemples qui montrent son pouvoir de perversion : les récents débats sur l’écriture inclusive aussi bien que des courants comme la philosophie analytique ont montré la nécessité de débarrasser la langue de ses biais.

III –

a) L’homme ne peut être uniquement culturel. La culture ne peut seule nous rendre plus humains.

Machiavel dans Le Prince (1532) montre ainsi que le bon politique doit être à la fois bon et mauvais, faire preuve d’autant d’idéalisme que de pragmatisme, ou encore, dit autrement, laisser se libérer la partie raisonnable de l’âme mais aussi sa partie animale. L’instinct, propriété animale s’il en est, est ainsi pour lui le fondement de la virtu, la capacité à agir justement.

b) Cependant la culture laisse aussi une part à l’animalité, ce qui lui donne ainsi accès à la profondeur de la nature humaine.

Nietzsche montre ainsi dans Le Gai Savoir que la culture procède d’un accumulé d’inconscient présent dans le langage : le culturel procède ainsi aussi de ce que nous ne maîtrisons pas, à l’image de l’opéra wagnérien. Ainsi la culture, loin de s’opposer à la nature, participe à la découvrir.

c) La culture doit être une attitude, celle de l’aspiration à l’universel.

Cela vaut aussi bien dans le sens ” large ” du mot culture que dans le sens ” restreint “. Dans le sens large, la culture qui désigne le processus d’émancipation de la nature choisi par une communauté peut aspirer à l’universel : c’est en tout cas la vision de nos démocraties contemporaines. Dans le sens restreint, c’est-à-dire l’ensemble des œuvres de l’esprit, la culture doit aspirer à nous faire connaître la condition humaine de manière ” universelle et sans concept “, pour reprendre le mot de Kant sur la beauté.

Conclure le sujet : “La culture peut-elle nous rendre plus humains ?” (annales de bac de philosophie 2018)

En conclusion, si la culture est comprise comme attitude, orientée vers l’universel, à la fois dans sa forme générale de processus culturel et dans sa forme particulière de patrimoine d’une communauté, elle peut devenir lieu de partage et de recherche de notre commune humanité. On peut se demander en ce sens si l’avènement d’une culture mondiale signifie plutôt l’intégration d’universaux humains (les droits de l’homme par exemple) en une culture, ou bien une uniformisation dangereuse des manières de penser.

N’hésitez pas à regarder d’autres corrigés d’annales de bac de Philosophie – des corrigés de dissertations ou encore des corrigés de commentaires de texte . Bon courage pour vos révisions.

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Fiche de cours : nature et culture en philosophie 🍃

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Tu es une force de la nature ? On va voir si tu es capable de survivre à tes cours de philosophie ! Essence d’une personne ou parfait opposé de la culture, la notion de nature et culture possède de nombreux sens différents . Pour t’aider à tout déchirer à ton examen, on te l’explique de A à Z grâce aux pensées de philosophes étudiés en classe. Prêt ? C’est parti ! 🚗

Comment définir la nature en philosophie ? 🤔

Dans le programme de Terminale, la nature est un objet d’étude qu’on peut rattacher à trois notions clés : la production immatérielle, l’ordre en tant que système et l’essence 👇

La nature en philosophie définition 🌱

Pour que tu comprennes ces idées facilement, on t’a sélectionné les sens que le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales donne au mot « nature » en philosophie.

✅ Récapitulatif : lorsqu’on te dit qu’une personne est une force de la nature, ça implique qu’on parle de son caractère et donc de son essence. La nature est aussi ce qui s’oppose à la culture . Tu es un produit de la nature tandis que la culture est un produit de l’homme. C’est pour ça qu’on te parle de « culture artificielle » ! 😉

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🚫 Découvre ce qu’est la cancel culture !

La nature dans la pensée philosophique 🧑‍🏫

👉 En classe, tu seras amené à parler d’ Aristote , le pionnier de la métaphysique, la science qui étudie ce qui est au-delà de la nature.

Ce philosophe et polymathe grec de l’Antiquité a introduit la notion de « physis », souvent traduite par le terme « nature » ​​en français. Elle fait référence à l’ensemble des principes qui permettent aux êtres vivants et aux choses matérielles d’exister et de se développer selon leurs propres principes 🤝

S’il n’y avait pas d’autre essence que celles qui sont constituées par la nature , la physique serait la science première .

Métaphysique

D’après Aristote , la physis est une force interne qui anime toutes les créatures vivantes et qui leur permet de se reproduire et de se mouvoir. Cette énergie serait inscrite dans leur essence même et serait à la base de la philosophie aristotélicienne !

↪️ Idées clés de la notion

  • Elle s’intéresse à l’étude des formes de vie
  • Elle étudie la façon dont les hommes vivent dans leur environnement naturel
  • Les hommes sont des entités qui ont des capacités qui leur sont propres

Pour Aristote, la physis est en opposition à la « tekhnè » qui n’est pas considérée comme naturelle puisqu’elle implique une intervention de l’homme sur la matière brute pour la transformer en quelque chose de différent ⛏️

💡 Le savais-tu ?

Le mot « tekhnè » (ou technè) désigne l’ensemble des activités humaines visant à transformer la nature pour répondre à des besoins ou des fins pratiques.

📚 Découvre 7 termes français issus de mots d’origine grecque !

Les problématiques et enjeux liés à ces distinctions 📚

Quand tu as un contrôle de philosophie de prévu, dis-toi  que tu peux tomber sur n’importe quel sujet de dissertation mais que la notion de nature te sera toujours utile . Ce concept est si large qu’il regroupe beaucoup de pensées philosophiques utiles ✌️

↪️ Exemples de problématiques

  • Peut-on se donner comme règle morale de suivre la nature ?
  • L’homme est-il une espèce naturelle ?
  • La notion de nature humaine est-elle contradictoire ?
  • Avons-nous des devoirs envers la nature ?

Pour réussir ta dissertation, pense à définir les termes de ton sujet. En connaissant les sens philosophiques du mot nature, tu dégageras plus facilement les enjeux liés à la problématique donnée. Est-ce qu’on te parle de la nature comme essence ? À toi de le découvrir ! 💫

Si ton sujet se prête à la question de l’écologie, tu peux t’appuyer sur les devoirs moraux que les humains ont envers la nature. Ça te permettra d’expliquer dans ta copie que le concept de nature est large et implique l’avis de quelques-uns de tes philosophes préférés. Tu ignores leurs idées ? On t’en parle tout de suite ! 👇

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La question de la relation entre nature et culture 🫂

La nature et les lois physiques 🌿.

Impossible de parler de la relation entre nature et culture sans évoquer René Descartes ! Pour ce philosophe français, la nature est constituée de corps matériels qui obéissent à des lois physiques . Ça te rappelle la métaphysique d’Aristote, avoue ? 😎

↪️ Les lois de la nature

  • La nature est régie par des principes universels
  • Les lois de la nature s’appliquent à toutes les créatures vivantes

En revanche, la culture est selon Descartes le domaine de l’esprit et de la liberté humaine. Elle se distingue de la nature parce qu’elle est créée par les humains ET pour les humains.

  • Que faut-il en retenir ? 💥

La culture est l’ensemble des productions de l’esprit humain comme les œuvres d’art , les langues ou encore les traditions. Contrairement à la nature, la culture est soumise à ta volonté et tu peux la transformer en fonction de tes choix.

Remarque : la distinction entre nature et culture de Descartes a eu une influence considérable sur la pensée philosophique moderne puisqu’elle sépare de façon nette le domaine de la science et celui des humanités.

🧠 Découvre la notion d’ inconscient en philosophie !

La culture comme négation de la nature ❌

Attaquons-nous à l’avis de Jean-Jacques Rousseau maintenant. Pour cet écrivain, philosophe et musicien genevois, la culture est une négation de la nature parce qu’elle impose des contraintes artificielles aux hommes. En clair, elle les éloignerait de leur état naturel et de leur liberté ! 🕊️

La culture peut étouffer les instincts naturels des individus lorsqu’ils sont soumis à des normes et des conventions sociales. Si ces normes ne sont pas en accord avec leur nature profonde, elles sont ce qu’on appelle des « règles artificielles ».

👉 Rousseau n’est d’ailleurs pas le seul à considérer la culture comme une négation de la nature. Diderot partage également cet avis lorsqu’il oppose l’état sauvage de l’homme à sa condition civilisée 🐯

La culture réprime les passions naturelles des humains et les soumet à des règles arbitraires. Encore une fois, ils se retrouvent soumis à des contraintes sociales et culturelles.

👨‍⚖️ Fiche de cours : la justice en philosophie !

La culture comme création de l’homme 🌞

En philosophie, tu es obligé de croiser des opinions divergentes ! Quand Rousseau et Diderot parlent de la culture comme négation de la nature, sache que leur avis n’est pas partagé par TOUS les philosophes (et c’est bien normal) 🙅

L’avis de Rousseau et Diderot est souvent critiqué à cause de son penchant pour l’essentialisme . Ce mode de pensée désigne « toute philosophie qui affirme le primat absolu de l’essence sur l’existence ».

Des philosophes comme Hegel et Marx se sont écartés de cette conception de la nature et ont cherché à montrer que la culture est une création de l’homme. Cette création s’inscrirait selon eux dans une évolution historique et pourrait être comprise comme une forme de médiation entre l’homme et la nature .

Dépourvu d’une culture avec laquelle on puisse s’identifier, on est réduit à l’absolu nécessaire de la vie.

Adriaan Peperzak

Hegel et la culture moderne

L’opposition entre la nature et la culture 💥

Du côté de Claude Lévi-Strauss, célèbre anthropologue français , tu seras peut-être amené à étudier La pensée sauvage (1962) et Les structures élémentaires de la parenté (1955) 😎

La Pensée sauvage est un classique de l’ethnologie contemporaine. Il aborde les mythes, les rites, les croyances et les autres faits de culture qui sont comparables à ceux que la nature engendre sous d’innombrables formes (minérales, végétales, etc.) 🌱

👉 Selon Lévi-Strauss, l’opposition entre la nature et la culture n’est pas absolue parce qu’il n’existe pas de sociétés humaines entièrement « naturelles » ou entièrement « culturelles ». Il voit plutôt la culture comme un moyen de donner un sens à l’existence des humains.

Pour comprendre clairement la distinction entre ces deux ordres, checke ce tableau ! 👇

✅ Récapitulatif : l’opposition entre nature et culture se traduit donc chez Lévi-Strauss par une tension entre deux modes. Tu as d’un côté le mode de la pensée sauvage, qui prévaut l’observation des phénomènes naturels, et le mode de la pensée domestique, qui s’appuie sur des catégories symboliques pour donner un sens au monde 🌐

Dans Les structures élémentaires de la parenté , le deuxième ouvrage qu’on te conseille d’étudier (si ce n’est pas déjà fait !), Lévi-Strauss explique que cette opposition correspond à une construction symbolique entre nature et culture qui varie selon les sociétés 🙋‍♂️

Les règles matrimoniales, c’est-à-dire l’ensemble des dispositions concernant les rapports patrimoniaux entre époux , permettraient de structurer les relations entre les individus.

La culture comme prolongement de la nature 🌳

Si tu as déjà entendu parler du philosophe Henri Bergson en cours, c’est normal ! Selon lui, la culture est le fruit d’une évolution qui s’inscrit dans la continuité de la nature et non pas comme une rupture ou une négation de cette dernière 😊

📚 Les idées et avis de Bergson

  • La nature est un ensemble de forces vitales en mouvement perpétuel qui sont régies par des lois d’évolution propres à chaque espèce vivante.
  • La culture prolonge ce mouvement à travers l’activité créatrice de l’homme.

En clair, ça signifie que la culture serait une extension naturelle de la vie ! La culture se développerait à partir d’une accumulation de savoir-faire et de techniques qui permettent à l’homme de maîtriser son environnement et d’améliorer ses conditions de vie 🥰

⚠️ Attention, cependant !

Selon Bergson, la culture n’est pas qu’une continuation de la nature. Elle implique un dépassement et une transformation de celle-ci. La culture t’aide à transcender les limites de ton corps quand tu développes tes capacités intellectuelles.

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La question de l’écologie et de l’environnement 🌲

Dans le programme de Terminale, tu peux rencontrer trois notions : l’écologie profonde, l’écologie sociale et l’écologie politique . On te les explique grâce à trois auteurs et philosophes contemporains ! 💫

L’écologie profonde 🌻

  • Arne Naess : Écologie, communauté et style de vie

Arne Naess est à l’origine de la distinction entre « écologie profonde » et « écologie superficielle » . Pour suivre les traces de grandes figures comme Spinoza et Gandhi, Næss a  défini sa propre conception de l’écologie profonde.

↪️ Les deux types

  • L’écologie superficielle : elle ne cherche que la préservation des ressources en vue du développement des pays riches.
  • L’écologie profonde : elle cherche à créer entre l’homme et la nature une relation profonde qui irait bien au-delà d’une simple limitation des dégâts écologiques ou de la préservation des espaces sauvages.

L’écologie sociale 👨‍👩‍👦

  • Murray Bookchin : Qu’est-ce que l’écologie sociale ?

Dans son œuvre, Murray Bookchin explique que les problèmes écologiques découleraient principalement de problèmes sociaux liés à des formes de hiérarchie et de domination. On pourrait accéder à une nature idéale en mettant en place une société morale, solidaire et guidée par la raison.

La domination qu’exercent les riches sur les pauvres […] se prolonge dans la domination que les sociétés […] exercent sur leur environnement.

Murray Bookchin

Essayiste écologiste

Cette théorie philosophique et politique prône le « communalisme », une société basée sur la localité et la représentation politique , comme nouvelle organisation sociale. Tu vois ainsi que ce système s’oppose au capitalisme !

L’écologie politique 🧑‍💼

  • Bruno Latour et Nikolaj Schultz : Mémo sur la nouvelle classe écologique

Affolés quant au désastre écologique en cours, ces deux auteurs pointent du doigt dans leur livre l’impuissance des politiques en place. Ce livre t’amène à réfléchir sur le rapport entre politique et nature , deux notions sans doute pas si éloignées que ça. Tu en dis quoi ? 🤔

L’écologie doit accepter de donner un sens nouveau au terme de classe .

Bruno Latour et Nikolaj Schultz

Mémo sur la nouvelle classe écologique

Selon Bruno Latour et Nikolaj Schult, le monde politique doit repenser le pouvoir et l’alliance possible de la « classe écologique » avec la classe ouvrière . Les multiples conflits qui ont lieu entre les classes impliquent une dispersion sociale. Il faudrait redéfinir les processus par lesquels les sociétés « se reproduisent et continuent d’exister ».

La cerise sur le gâteau 🧁

Tu ne trembles plus quand on te parle de nature en philosophie ? Parfait ! Il ne te reste plus qu’à prendre des notes pour mémoriser les points clés de cette leçon et cartonner à ton contrôle. Si tu es encore fébrile en parlant de l’avis de tes auteurs favoris, prends des cours de philosophie avec un Sherpa ! 🚀

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Bac de philo 2024 : les 3 conseils de Gatsu Sensei pour briller à l’examen

L'épreuve de philosophie se déroulera le mardi 18 juin.

La dissertation est votre pire cauchemar ? Le professeur de philosophie, youtubeur et tiktokeur Gatsu Sensei vous livre ses secrets pour réussir cet exercice difficile.

C’est l’une des épreuves les plus redoutées du baccalauréat. Aussi complexe que complète, la philosophie demande une bonne dose de concentration et de méthodo. Car, contrairement à ce que dit la légende, le bac de philo ne se joue pas « au talent ». Un avis que partage le professeur et créateur de contenu sur TikTok et YouTube, Gatsu Sensei.

Passionné de bandes dessinées japonaises, il s’appuie sur des mangas cultes et leurs héros tout aussi légendaires pour expliquer des concepts philosophiques. À l’occasion de la parution de son nouveau livre, Manga philo , l’auteur nous a transmis ses précieux conseils pour appréhender au mieux cet examen tant redouté.

1 Comment se préparer à l’épreuve de philo ?

Le premier conseil du professeur paraît évident, mais c’est le plus important : il faut être attentif en classe et participer. « La philosophie est un questionnement permanent et on apprend à développer sa pensée et la mettre en difficulté durant ces heures de cours. Par exemple, Socrate n’a jamais rien affirmé : il ne faisait que poser des questions. De la même manière, les professeurs poussent leurs élèves à développer un esprit philosophique tout au long de l’année pour se préparer à l’épreuve du bac. » On ne connaît que trop bien l’appréhension de s’engager dans les cours – et d’autant plus ceux de philo –, mais la plus grosse partie de l’apprentissage se fait en classe.

À un mois de l’examen, les séances de révision s’intensifient. S’il y a bien un élément à connaître par cœur dans cette matière, c’est la méthodologie. « Elle vous offre un cheminement de pensée qui vous permettra d’écrire la dissertation la plus argumentée possible. » À l’inverse, ne vous réfugiez pas dans votre cours et n’essayez pas de le connaître sur le bout des doigts. « Si vous recrachez toute votre fiche de révision lors de l’examen, vous risquez de faire un hors sujet. Vous allez réécrire un cours qui répond à une grande question développée par votre prof durant des mois, mais elle n’aura probablement aucun lien avec le sujet de l’examen. » Autrement dit, rien ne vous assure que le problème posé durant l’épreuve sera exactement celui qui a été évoqué en cours.

La meilleure préparation possible est donc de s’entraîner, encore et encore, pour intégrer cette manière de penser afin qu’elle devienne « une seconde nature ». Faites des sujets dans votre coin et demandez des retours à votre professeur, entraînez-vous avec les Annabac et leurs corrections, ou reprenez vos dissertations et analysez les remarques pour ne pas refaire les mêmes erreurs. « Finalement, c’est comme un sport : il faut s’entraîner, encore et encore, et travailler son mental ! »

Concernant les citations, il est utile de garder en tête quelques punchlines qui seront bienvenues dans votre dissertation, comme « Dieu est mort » de Nietzsche, « Le cœur a ses raisons que la raison ignore » de Blaise Pascal, ou encore « Je pense donc je suis » de René Descartes. Et si vous n’avez pas les termes exacts, vous pouvez toujours filouter. « Détaillez l’idée en précisant : “Une pensée que nous retrouvons, par exemple, dans l’œuvre de tel philosophe, qui développe l’idée selon laquelle…”. Le principal est de montrer que vous étiez en cours, que vous avez retenu ces notions et que vous avez ces références. »

Le professeur conseille aussi de faire quelques pas de côté en regardant des œuvres culturelles qui amènent à la réflexion. « Plongez-vous dans des films, lisez des livres et dévorez des mangas qui vous poussent à vous interroger sur certains sujets. »

Et, à quelques heures de l’épreuve finale, le mot d’ordre est le repos. « Dormez et prenez un bon petit-déjeuner pour être dans les meilleures dispositions physiques. Quatre heures de réflexion, ce n’est pas rien ! Ça fatigue énormément, donc le corps doit être prêt. » De la même manière, l’esprit doit être libre. « Ça implique le fait de ne pas regarder de vidéos TikTok avant son bac de philo pour ne pas être parasité par des musiques ou des réflexions annexes. »

2 Comment éviter les hors sujets ?

Selon Gatsu Sensei, il y a de nombreuses erreurs à ne pas commettre pour éviter la sortie de route. « Quand on voit un énoncé étrange, on essaie de le relier à une idée que l’on connaît. C’est un mécanisme d’autodéfense. On n’accepte pas le côté original de la question et on cherche tout de suite à faire un lien avec son cours et à le recracher. En réalité, c’est la première faute que vous pouvez faire. » Alors, prenez votre brouillon, attardez-vous sur chaque notion et trouvez des liens entre elles. Le professeur le répète : la meilleure façon d’éviter le hors sujet est de connaître sa méthodologie, car « elle guide notre réflexion ».

La deuxième erreur, c’est de vouloir absolument intégrer une partie qui vous semble intéressante, mais qui est incohérente avec le reste de votre dissertation. Si vous sentez qu’elle est en dissonance, interrogez-vous : « Répond-elle directement à la question qui est posée ? » Si ce n’est pas le cas, remaniez-la, ou abandonnez complètement cette idée, car cette sous-partie est sûrement hors sujet. Relisez votre brouillon ou votre copie en permanence en vous demandant si tout ce que vous avez écrit répond à l’énoncé initial.

« Dans les copies que je corrige, les hors sujets viennent aussi du fait que l’élève n’a pas voulu traiter une partie du sujet parce qu’il la trouvait trop difficile. La dissertation est un exercice de quatre heures où on doit justement se confronter à la difficulté d’une question. » Il faut donc bien lire le sujet et chercher sa spécificité. « Commencez par une hypothèse, livrez des arguments pulsés par des distinctions conceptuelles, par des articulations logiques, par des concepts mis en lumière et illustrez-les avec des citations ou des exemples littéraires ou cinématographiques cultes, et ajoutez des références, comme des citations. » Ne commencez jamais avec cette référence, toujours avec les arguments. Après être passé par tout ce processus, votre hypothèse devient une thèse. « C’est à ce moment, quand vous avez terminé de prouver votre idée, que vous devez vous demander si ce développement répond à l’énoncé. »

Dernier tip – et pas des moindres : selon une croyance populaire, certaines substances pourraient nous amener à penser de façon plus profonde. Spoiler alert : c’est faux. En effet, Gatsu Sensei rappelle que « la philosophie est un exercice de rigueur de la pensée ». Exit, donc, les solutions magiques.

3 Respirer et se faire confiance

À partir du moment où vous allez vous asseoir devant cette copie blanche, vous allez passer quatre heures à réfléchir sur l’énoncé qui est inscrit sur cette dernière. « Alors, préparez-vous psychologiquement et essayez de trouver ce sujet intéressant. Toutes les questions de philosophie ont ébranlé l’humanité pendant des millénaires. Elles ont rendu des hommes fous et ont inspiré des tonnes de livres. Ce sont tout simplement des questions existentielles qui dépassent les dix minutes de réflexion dans le bistrot du coin. Quand vous vous confrontez à un bac de philo, vous devez retrouver cet émerveillement lié à la philosophie dans la Grèce antique. »

Soyez donc émerveillé par le sujet et faites en sorte que votre correcteur se dise : « Cette personne a une réflexion tellement originale, riche, argumentée et rigoureuse ! » Faites confiance à vos capacités et allez-y à fond. « Battez-vous avec le sujet ! Quand je vois neuf pages qui ne sont pas hors sujet, j’ai du mal à donner une mauvaise note. » Le professeur l’affirme : vous pouvez avoir confiance en vos compétences.

« Vous avez passé neuf mois à faire de la philosophie. Ce n’est pas rien. Biologiquement, c’est le temps qu’il faut pour qu’un être humain naisse. Donc ayez confiance en l’année qui vient de passer. Si Cristiano Ronaldo s’arrête de courir sur le terrain pour prendre le temps de se demander s’il est réellement un bon joueur, sa carrière sera foutue. Alors, faites comme les athlètes, et ayez confiance en vos capacités. »

Et le meilleur moyen de gagner en confiance, c’est de prendre le temps de confectionner un brouillon complet et détaillé. « Toute dissertation se fait au brouillon. C’est là qu’on organise ses pensées. » Selon Gatsu Sensei, on peut y consacrer les trois quarts de l’épreuve (si l’on sait qu’on peut tout réécrire au propre rapidement). « Quand je vois un élève me redemander du brouillon, je me dis que c’est bon signe et qu’il va sûrement réussir son bac. N’ayez pas peur de demander des feuilles, faites des schémas, faites tout ce que vous avez besoin, mais organisez votre pensée au brouillon avant de passer à la rédaction. »

Bien qu’elle paraisse effrayante, l’épreuve de philosophie peut se révéler très excitante et gratifiante. Alors, prenez une grande inspiration et lancez-vous. Ça ne vous demandera que quatre heures de réflexion, et ensuite, l’épreuve de philo, ce sera fini – et vous vous surprendrez à regretter ces cours perchés, mais passionnants.

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Agathe Renac

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